Mythes et Légendes de la forêt de Brocéliande
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  Grâce à ce site, vous allez découvrir tous les mythes et les légendes associés à la mystérieuse forêt de Brocéliande. Pour découvrir les lieux présentés sur ce site, vous avez la possibilité de louer un gîte au coeur de la forêt de Brocéliande le temps d'un week end ou bien d'une ou deux semaines voire plus. Ce gîte est situé en pleine campagne à proximité de Paimpont, à quelques kilomètres de la fontaine de Barenton à travers la forêt...dépaysement assuré.  
 

 

LES LÉGENDES

Légende arthurienne

Légende de la forêt de Brocéliande

Le val sans retour

L'arbre en or

La légende de la Cane

Merlin l'enchanteur

La dame blanche de trécesson

 


 

 

 

 

LA DAME BLANCHE DE TRÉCESSON

 

L'histoire raconte que deux gentilshommes aux environ de 1750, par une nuit d'automne, mécontents de la mésalliance d’une jeune femme de leur famille qui allait se marier, vinrent ici en pleine nuit accompagnés de la jeune fille avec une voiture attelée de chevaux noirs et suivie de plusieurs domestiques qui portaient des torches allumées

Sur ces mêmes lieux, un braconnier était embusqué dans le parc du château et y guettait sa proie. Craignant d'être découvert, il cacha précipitamment son fusil et grimpa sur un arbre. C'est alors que les domestiques se mirent à creuser une fosse précisément au pied de l'arbre sur lequel il se trouvait.

Au même instant deux gentilshommes, dont le rang élevé s'annonçait par l'élégance et la recherche de leur costume, sortirent de la voiture et firent descendre avec violence une jeune femme en blanc richement parée. Elle portait une robe de soie blanche, sa tête était couronnée de fleurs, un bouquet ornait son sein, tout indiquait une jeune fiancée qu'on va conduire à l'autel, mais sa chevelure était en désordre et ses yeux pleins de larmes, ses joues pâles, ses gestes suppliants annonçaient assez qu'elle était en proie à l'épouvante.

Les deux gentilshommes sans pitié enterrèrent tout habillée la malheureuse qui se débattait. Le braconnier se sentant impuissant, attendit le lever du soleil et s'en alla prévenir Monsieur de Trécesson afin de lui expliquer ce qu'il avait vu durant la nuit. Suite au récit du braconnier, ils s'en allèrent déterrer la jeune victime qui vivait encore, mais qui expira peu après.

Monsieur de Trécesson, très affecté par cette histoire, enterra la dépouille religieusement sans que celle-ci puisse être identifiée. Jusqu’en 1789, la couronne et le voile nuptial de l’inconnue demeurèrent sur l’autel de la chapelle du château. Les jeunes filles venaient les toucher pour y trouver un époux.